Fiche descriptive de la relation Sherlock/ Moriarty. - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Quelle est la véritable relation entre Sherlock Holmes et James Moriarty ?
Qu'elle soit dans les nouvelles (et roman) ou dans la série de Moffat et Gatiss, la relation entre Sherlock Holmes et le professeur James Moriarty a toujours été particulièrement ambiguë.
La première apparition de James Moriarty dans la série se déroule dans un lieu totalement aseptisé et professionnel : l'hôpital de Saint Bartholomews. Cependant, cette rencontre est des plus explosives. Moriarty et comme dans le reste de ses apparitions semble totalement sous le charme du professionnalisme et du caractère asocial du grand détective. C'est peut être aussi pour cela que Moriarty fait tourner le détective en bourrique. Cette scène révèle aussi les deux qualités principales du professeur : son absence de sentiments et l'art du déguisement.
Après avoir résolu maintes enquêtes au début du 02 x 03, Sherlock se retrouve à nouveau confronté à son "meilleur ennemi", formule qu'il emploie pour décrire son frère. En effet, Moriarty se rend à la Tower of London, la forteresse moyen-âgeuse et effectue dans la salle des joyaux trois braquages en simultané. Lestrade arrive sur les lieux quelques temps plus tard. Et là, stupéfaction ! On retrouve un Moriarty détendu dans le trône qui a précedemment (vidéos de surveillance) inscrit sur la vitre qu'il a brisé : "Get Sherlock". Preuve s'il en fallait une que Moriarty ne cherche pas à impressioner Scotland Yard mais bel et bien le locataire de Baker Street. Moriarty se rend au Baker Street lors du 02 x 03.
Au procès de Moriarty, Sherlock passe pour un témoin sans intérêt (il n'a vu le suspect que deux ou trois fois, il se montre totalement irrespectueux). Il fait néanmoins remarquer que Moriarty est une "araignée" qui tend sa toile (ses conaissances, référence aussi à Internet). Sherlock est mis en cellule pour avoir injurié le magistrat. Il se retrouve dans la cellule qui se trouve à côté de celle de Moriarty. Libéré, Sherlock est soulagé : son ennemi est sous les barreaux. Mais John lui annonce, en colère, que les jurés ont statué pour un "non-coupable". Moriarty se rend à Baker Street pour expliquer comment il a réussi pour être "non-coupable" aux yeux des jurés. Tout d'abord, il recrée le langage binaire en tapotant avec ses doigts sur un fauteuil. Ce défi est en fait la clef de l'application qu'il a utilisé pour braquer la prison de Pentonville, la banque de Londres et surtout la Tower of London. Cela montre soit que Moriarty se sent assez proche de Sherlock pour lui donner la clef soit qu'il le trouve incompétent pour comprendre ce défi. L'option une semble la plus juste. Ensuite, il explique qu'il a tous les secrets et tous les points de pression des jurés (technique de Magnussen). C'est grâce à cela qu'il a acheté le jugement de la jurée principale (une mère de famille dont le point de pression est ses enfants). Il grave sur une pomme la formulation "I o U" (phonétiquement I owe you : je vous est redevable). En effet, la suite des événements est assez croustillante.
Le fan club de Sherlock Holmes confirme une hypothèse tenace; et si Moriarty et Sherlock étaient amoureux l'un de l'autre ? Sur le sommet de l'hôpital Saint Bartholomews, lorsque Sherlock maquille son suicide, il embrasse après Moriarty.