Let's Play Murder ! [JEU]

D'accord. Et je ne suis pas colonel. D.I suffira.

*Fait signe au sergent qui se trouve devant la porte de leur apporter du café. Réfléchis un instant et demande.*

On a nous a parlé d'un petit nouveau au parc qui tentait de de se lier d'amitié et de squatter le coin. Vous pensiez qu'il jouait un rôle et qu'il n'était pas un vrai sdf, que c'était un policier ou quelque chose comme cela.

Que pouvez vous nous dire à ce sujet ? Soyez précis et toutes anedoctes, même les plus banales nous intéressent.

*se gratte la tête... essaye de rassembler ses souvenirs en fuite*

Ouais, ouais... J'vois de quoi vous parlez... C'était un p'tit nabot  qui essayait de se mêler à nous. Quand j'dis "nous", ça veut dire les mecs de la rue, quoi. Mais il nous a pas inspiré confiance: on a de suite senti qu'il faisait semblant, qu'il avait une idée derrière la tête...

*Voit arriver avec soulagement les cafés. Il espère que cela éclaircira les idées de son témoin. Il lui tend une tasse, savourant lui même une gorgée du breuvage*

Pourquoi pensiez vous qu'il avait une idée derrière la tête ? Il a fait ou dit quelque chose de particulier ? 

*repousse la tasse de café*

Non merci: la caféine c'est mauvais pour la santé... En fait, mon général, moi je lui ai toujours trouvé un air de psychopathe... un vrai dérangé... J'ai jamais vraiment écouté c'quil racontait, en fait: j'me souviens juste qu'il me soûlait grave avec son idée fixe...

*Lestrade ne sait que penser de la remarque sur la cafeïne, tellement elle est improbable dans la bouche qui se drogue. Enfin bon ce n'est pas son problème. Il se reprend, négligeant le général.*

Et quelle était cette idée fixe ? Ditez moi tout à ce sujet.

*se met à rigoler... de plus en plus... manque de tomber de son siège... puis se reprend en voyant le visage très énervé du "général"*

Quand il se pointait... parce qu'il faut savoir, mon adjudant, qu'il s'envolait parfois et qu'on le voyait plus de quelques temps. On pensait qu'on était débarassé, mais il fallait toujours qu'il revienne... Et quand il se pointait donc, on disait: "Tiens, v'la la fiancée de Sheza !"

*se remet à rigoler*

*Lestrade, irrité, lève les yeux au ciel avant de frapper brutalement la table du plat de la main.*

Monsieur, je vous priez de vous calmer. Ceci est une enquêtre pour meurtre, c'est très sérieux ! Vous comprenez ou un tour en cellule est nécessaire ?

Bien pourquoi le surnommiez vous la fiancée de Sheza et d'ailleurs qu'est-ce cela désigne ou qui ? Expliquez vous. 

*fait beaucoup moins le malin*

On lui disait la "fiancée de Sheza" parce que c'était lui son obsession, son idée fixe... Au début, il a fait le subtil, et puis après quand il a vu qu'on répondait pas, il est devenu de plus en plus lourd... Il voulait savoir tout c'qu'on savait sur lui... Il comprenait pas qu'on voulait pas lui répondre: d'abord parce qu'on voulait pas trahir Sheza, et puis surtout parce que de toute façon, on connaît pas grand chose de Sheza... Y'en a qui disent que c'est un détective... Moi tout ce que je sais, c'est qu'il est du genre très généreux quand il a besoin d'un tuyau...

*Lestrade se sent ragaillardi à cette réponse. Enfn quelque chose à se mettre sous la dent. Il aura été difficile de lui tirer les vers du nez à celui-là !*

Quel genre d'informations recherchait ce Sheza ? 

Sheza ? Oh c'est des sortes de filatures, des renseignements... Il a compris qu'on est invisible aux yeux de tout le monde, que personne ne nous voie mais que nous voyons tout... Enfin ça dépend de l'état dans lequel on est... Des fois, on le fournit un peu aussi, en fonction des arrivages... Il a raté une très bonne colombienne, dernièrement...

J'vous parle, j'vous parle, et je réalise que l'autre psychopathe est pas réapparu depuis l'histoire du parc...

*Lestrade se demande s'il est idiot ou simplement inconscient pour parler de son traffic de drogues devant lui. Il note scrupuleusement les informations lorsque la dernière phrase le percute.*

Bien merci pour toutes ces informations au sujet de Sheza. Alors je voudrais savoir à quoi ressemblait l'homme ? Pourriez-vous le décrire. Attendez on va appeler un dessinateur.

*Fais signe au policier de chercher le sergent Wilcox, qui se debrouille très bien dans ce domaine. Ils patientent  quelques minutes avant que celui-ci n'arrive.*

Voila décrivez le nous avec détails, n'oubliez pas son allure, sa façon de se comporter. 

*essaye vraiment de se contenir mais a beaucoup de mal... laisse échapper quelques bribes de fou rire nerveux*

Votre collègue est spécialiste en "dessin flou" ? Parce que moi, j'étais tellement défoncé ces derniers temps, que ça va être du Picasso votre portrait-robot ! *part dans un grand éclat de rire, et se calme vite: a compris que Lestrade était a 2 doigts de le pulvériser*

Ce que je peux vous dire c'est que c'était un petit nabot, qui sentait la cocotte... Ah oui ! il avait une voix qui me faisait peur ! Et un jour, il s'est énervé après un des nôtres et il a dit qu'il allait le transformer en chaussures ! *rires*  trop pourrie la vanne !

*Lestrade en avisant le bracelet de sa montre est heureux que le temps imparti à l'interrogatoire touche à sa fin. Ce type lui tape littéralement sur les nerfs. Le portrait-robot n'est pas terrible du tout ni utilisable mais bon c'est toujours une base. Un simple regard noir de sa part suffit à calmer son hilarité.

Il décide de changer de sujet.*

Le soir de la mort de Monsieur Jim Moriarty avez-vous remarqué quelqu'un vu que vous étiez posté à l'entrée du parc ou quelque chose ? D'ailleurs le sdf a déclaré avoir vu deux ou trois inconnus à l'allure louche, vêtus de vêtements sombres.

Moi je dirai: pas plus de 2... C'est pas très fréquenté à cette heure-ci...

Vous vraiment vu des personnes ? Si oui ditez moi en plus ?

Et je vous conseille d'être précis et honnête si vous voulez que j'oublie certaines choses. 

Honnête ? Toujours ! Précis... Sauf votre respect, mon commandant, si vous voulez de la précison, c'est peut-être pas un junkie qu'il faut interroger...

Il me semble avoir vu passer ce soir-là 2 personnes... ça m'a interpellé parce que ça n'avait pas l'allure de clodos. Et oui, avec des vêtements plutôt sombres... pas les tenues fluo des joggeurs de la journée (me donnent mal aux yeux ceux-là...).

Et peu après, on a vu déboulé les flics, accompagné de not'pote qu'on avait délogé...

*Lestrade est satisfait de son interrogatoire malgré son interlocuteur. Il ne reléve pas ses remarques.*

Merci d'avoir répondus à mes questions. Je vous souhaite une bonne fin de journée.

*Il fait signe au policier de s'occuper du junkie et de lui faire signer les derniers papiers. Lui se prépare à remplir les paperasses.*

**************************

C'était encore un super interrogatoire. J'avance bien dans mon enquête. j'avais déjà une piste hier qui ne fait que se solidifier avec les derniers éléments. 

J'ai hâte d'entendre l'enregistrement de l'interrogatoire de Madame Moriarty !

Merci Merane-Lestrade pour cette interrogatoire mené d'une main de fer !

Sans plus attendre: Mme Moriarty  est assise dans le salon du 221B, face à DrSherlock-Sherlock, et attend les questions du détective.

En attendant que DrSherlock-Sherlock commence l'interrogatoire de Mme Moriarty, je vais vous révéler le 4ème indice.

Une info le concernant: il s'agit de l'indice réservé à l'origine à Mme Hudson.

L'indice du jour est:

Certains disent que Moriarty se cachait parmi les SDF de Londres, et surtout qu'il essayait de prendre contact avec les proches de Sherlock.

Puis-je voir Mme Moriarty ?

Je suppose que oui.

Donc Madame toutes mes condoléances et tout le reste.

Je vais rentrer dans le vif du sujet : Est-ce-que ces derniers temps votre fils vous a parru différent de d'habitude ? S'il s'isolait plus que d'habitude, ou au contraire s'il restait le plus possible avec vous ou même vers quelle heure il rentrait le soir, s'il rentrait. Dîtes moi tout ce que vous savez et surtout ce qu'il vous paraît insignifiant.

Oh Mr Holmes ! Que puis-je vous dire ? Mon fils vivait caché quelque part dans Londres. Il ne me disait pas grand chose... Je ne le voyais plus... Il me téléphonait de temps en temps...

*une larme coule alors sur sa joue*

Bien... Madame, vous a-t-il parlé de quelque chose ? Un problème quelque qu'il soit ? Que vous disait-il dans ces appels ?

S'il vous plaît soyez la plus précise possible. C'est très important.

Il me disait toujours la même chose: qu'il devait "achever, finir" quelque chose, un travail... Il préparait son mauvais coup, Mr Holmes ! Je le sais ! Il ne voulait pas m'en parler, mais une mère sent ces choses-là !

D'accord...

Dîtes moi il y a forcément quelque chose qui lui a échappé a-t-il mentionné une rencontre, plus ou moins appréciable ou peut être avez-vous remarqué des tiques nerveux ou encore des sauts d'humeur chez lui quand il vous appelait ?

Oui, il était très nerveux... Piqué de grosses colères parfois... Je pense que les choses ne se passaient pas comme il le voulait... Il n'a jamais supporté que les choses lui échappent. Apparemment ses conditions de vie n'étaient pas faciles: il se savait traqué... Et il avait perdu tous ses complices...

Pourriez-vous m'en dire plus ? Il était traqué dites-vous ? Savez-vous par qui ? Et ses complices savez-vous pourquoi il les a perdu ?

Prennez votre temps et soyez précise s'il vous plaît.

Vous êtes bien placé pour savoir ce que sont devenus ses complices: c'est grâce à vous s'ils sont tous en prison... Beau travail, Mr Holmes ! Si seulement Jim avait été plus raisonnable: il se serait rendu et... *ne parvient pas à finir sa phrase*

Je pense qu'il s'imaginait traqué par la police. Je ne sais pas si c'était vraiment le cas. Peut-être avait-il juste peur d'être retrouvé...

Oui, je sais mais il est facile de se faire des complice dans le crime, surtout de nos jours. Sait-on jamais s'il s'en était fait d'autres ?

D'accord...

Pourriez vous me dire quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ? Comment vous a-t-il parru à ce moment là ?

C'était peu de temps après son procès... Il était alors euphorique: il s'imaginait sur le point de vous briser...