Alors, je vais me faire un peu l'avocate des fans qui ont eu effectivement une réaction virulente à l'égard des propos de Moffat.
Ses propos, de mon point de vue, ont été un peu méprisants. Molly a gagné le coeur de beaucoup de fans et ce en apparaissant que par petites touches par-ci par-là. C'est un personnage d'une incroyable sensibilité, très, très humaine et possédant un vrai savoir-faire avec Sherlock. Moffat a fait un peu office de douche froide, très indélicat, au travers d'un discours assez réducteur quant à lécriture et les états des personnages dans ces scènes. Les fans réagissent en bien ou en mal, ils réagissent, suite à tous les chamboulements émotionnels provoqués par un simple épisode ^^, finissent par se réapproprier les personnages et j'en suis pas étonnée.
J'ajouterai que penser que ce personnage de fiction (Molly) a pu réagir aussi légèrement alors qu'elle était déjà en état de souffrance (elle en est à un stade où elle a failli ne pas répondre à cet appel, voire à lui raccrocher à la figure), avant même l'arrivée de l'appel téléphonique, penser que c'est le genre même du personnage de se satisfaire d'une passade avec un homme et d'une pauvre excuse de la part de Sherlock pour tout effacer, va quand même "un peu" à l'encontre de l'image d'une femme qu'on a bien eu le temps d'apprendre à connaître, sur des années.
Après, ça reste de la psychologie de bazard, je ne suis pas la scénariste et Molly revient avec un sourire jusqu'aux oreilles, sans qu'on sache pourquoi, puisque la ou les scènes expliquant cet état ont à jamais disparu dans les limbes des futures facfictions qui en découleront et dans des scénarios que les auteurs ne prendront jamais la peine de rédiger.
Courage Molly, Be strong ^^ ;-)